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Lexington
19 mars 2013

"Friends of mine" d'Adam Green

ada

Cul-secs à gogo, expérimentation d'ombres chinoises des pieds, ce bel homme à l'esprit à l'envers nous prouve par sa voix de crooner désinvolte que le monde se porte plutôt bien. A croire que les cartoons et les céréales baignant dans le lait font encore parti de son quotidien. Alors quel genre de musique peut faire un garçon pareil?

Entre voyager au bout de la Terre et se faire toquer la porte des toilettes féminins, ses envies garantissent des trajectoires extrémistes. Sans perdre le Nord et retombant toujours sur ses pattes, Adam Green possède ce génie de fabriquer des chansons sur mesure. Parce que ce dernier les habille très souvent de deux ou trois couplets, entre-coupé par un petit refrain migraineux, et vas-y que je te mets également un pont transitoire, et tout cela en moins de trois minutes montre en main.

Chapeau le New-Yorkais de vingt-deux ans (lors de la sortie de l'album en 2003). Beaucoup de talents et très surprenant donc, car on le connaissait jadis avec son ex-groupe Anti Folk : "Moldy Peaches". Avec l'album Friends of Mine il nous prend à contre-pied et nous pousse pour un saut à l'élastique sans consentement. Car en écoutant le morceau du même titre que le LP, on se surprend à fredonner l'air comme s'il était un souvenir ancestral enfoui depuis moult. Ainsi une alchimie s'opère entre lui et l'auditeur, créant un amour transi dans le sens où cet artiste se contrefiche de son image, et ignore complètement la notion de la fidélité à la clientèle ; ce qui est sans doute la marque des Grands. Coeurs d'artichaud s'abstenir. Un album Anti-folk et antiseptique déjà de référence aux couleurs de l'amusement et de l'excentricité décoiffante. 

http://www.youtube.com/watch?v=qhvKmOen1hQ (A copier-coller)

 

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